Anne Hidalgo veut nager dans la Seine : un fleuve de plus en plus propre

Anne Hidalgo, la maire de Paris, a récemment annoncé qu’elle se baignerait dans la Seine fin juin le Le 23 juin exactement, un mois avant le début des Jeux olympiques. Cette initiative audacieuse vise à démontrer que le fleuve emblématique de la capitale française, la Seine est désormais suffisamment propre pour la baignade. Mais qu’en est-il réellement de la qualité de l’eau de la Seine ? Et quels sont les poissons qui peuplent aujourd’hui ses eaux ?

Anne Hidalgo en conférence de presse
Anne Hidalgo

Anne Hidalgo veut nager dans la Seine

Le président de la République, Emmanuel Macron, avait lui aussi promis à plusieurs reprises de se baigner dans la Seine. Bien que cela n’ait pas encore eu lieu, ces promesses témoignent d’un changement significatif dans la perception de la propreté du fleuve.

En effet, les efforts pour assainir la Seine ont porté leurs fruits. Au cours des 30 dernières années, la pollution a diminué de 75 %. Cette nette amélioration de la qualité de l’eau a eu un impact direct sur la biodiversité du fleuve.

Une biodiversité en plein essor

Le nombre d’espèces de poissons dans la Seine a considérablement augmenté ces dernières années. Alors qu’on ne comptait que 15 espèces en 1990, on en dénombre aujourd’hui 36. Parmi celles-ci, on trouve l’ablette, un petit poisson d’eau douce très répandu, mais aussi le silure, un poisson d’origine tropicale qui peut mesurer jusqu’à 3 mètres de long.

Même le saumon, un poisson migrateur emblématique, a fait son retour dans la Seine, bien que sa présence reste encore très marginale. Cependant, certaines espèces migratrices comme la lamproie ou l’alose sont toujours absentes, en raison des nombreux barrages entre la mer et Paris.

Photo de la Seine
Photo de la Seine

Avec qui Anne Hidalgo nagera dans la Seine ?

La baignade d’Anne Hidalgo ne sera pas sans compagnie. Parmi les poissons que la maire de Paris pourrait croiser, on trouve le silure, un poisson imposant qui peut mesurer jusqu’à 2,5 mètres, mais qui est inoffensif pour l’homme. Les poissons ont tendance à fuir les zones où les humains se baignent, réduisant ainsi tout risque de rencontre désagréable.

Outre les poissons, les bords de Seine abritent de nombreux oiseaux de berge comme le martin-pêcheur, ainsi que des rongeurs tels que les rats, qui peuvent véhiculer des bactéries dangereuses, notamment la leptospirose. Cette situation a suscité des préoccupations parmi les athlètes, notamment les triathlètes britanniques, qui se préparent à faire face à un niveau élevé de bactéries en consommant davantage de yaourts et de probiotiques.

L’initiative d’Anne Hidalgo de se baigner dans la Seine est un symbole fort de la transformation du fleuve en un espace de loisirs et de biodiversité. Bien que des défis persistent, comme la présence de certains polluants et la nécessité de faciliter la migration des poissons, la Seine est aujourd’hui bien plus propre qu’il y a quelques décennies. Et qui sait, peut-être que dans un avenir proche, les Parisiens et les touristes pourront eux aussi profiter d’une baignade rafraîchissante dans le fleuve.

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