Un record pulvérisé aux Mondiaux de Singapour
Mercredi 30 juillet 2025, Léon Marchand a signé un exploit retentissant lors des demi-finales des Championnats du monde de natation à Singapour. Le nageur français de 23 ans a littéralement explosé le record du monde du 200m quatre nages en nageant en 1’52″69, abaissant de 1,31 seconde le précédent record qui appartenait depuis 14 ans à l’Américain Ryan Lochte (1’54″00).
Cette performance exceptionnelle confirme que le phénomène Marchand continue de repousser les limites de la natation mondiale. Le record de Ryan Lochte, établi le 28 juillet 2011 aux Mondiaux de Shanghai, semblait pourtant intouchable, mais le prodige toulousain l’a balayé d’un revers de main lors d’une demi-finale qualifiée d' »irréelle » par les observateurs.
L’héritage doré des JO de Paris 2024
Cette nouvelle prouesse mondiale trouve ses racines dans l’été magique de 2024. Lors des Jeux olympiques de Paris, Léon Marchand avait déjà marqué l’histoire en décrochant quatre médailles d’or et une médaille de bronze en natation, faisant vibrer des millions de compatriotes.
Le 2 août 2024, dans une Arena Paris La Défense en ébullition, le Toulousain avait remporté la médaille d’or du 200m quatre nages, s’imposant devant le Britannique Duncan Scott et le Chinois Shun Wang. Cette victoire olympique constituait alors son quatrième titre, après avoir dominé le 400m quatre nages en battant le record olympique, puis remporté le 200m papillon et le 200m brasse.
L’exploit parisien le plus mémorable restera sans doute cette soirée du 31 juillet 2024 où Marchand avait réalisé son « défi fou » : courir et gagner deux finales dans la même soirée, sur 200m papillon et 200m brasse, un exploit que même Michael Phelps avait salué.
De Paris à Singapour : la continuité de l’excellence
Onze mois après ses triomphes olympiques, Léon Marchand prouve qu’il n’était pas qu’un phénomène ponctuel. Son record mondial du 200m quatre nages à Singapour s’inscrit dans la logique parfaite d’une progression constante. Le nageur, qui avait déjà battu le record du monde en petit bassin de la même discipline en novembre 2024 à Singapour (1’48″88), confirme sa domination absolue sur cette épreuve technique.
Cette performance intervient alors que Marchand a choisi de se concentrer uniquement sur le 200m quatre nages et une autre épreuve lors de ces Mondiaux, témoignant d’une approche stratégique mûrement réfléchie avec son équipe d’entraînement.
L’impact d’un phénomène générationnel
Au-delà des chronos et des records, Léon Marchand incarne une nouvelle génération de champions français. Ses performances aux JO de Paris, notamment son record olympique en 1:51.21 sur 200m quatre nages, avaient déjà installé le nageur comme une légende vivante de la natation française.
Son nouveau record mondial de Singapour, améliorant de plus d’une seconde une marque vieille de 14 ans, témoigne d’un niveau de performance qui transcende les époques. Cette amélioration drastique du record illustre l’évolution technique et physique d’un athlète qui continue de surprendre la planète natation.
La finale de jeudi à Singapour s’annonce comme une simple formalité pour celui qui a déjà prouvé qu’il évoluait dans une dimension à part. Léon Marchand tentera de conserver son titre mondial en finale, fort de ce nouveau record qui place la barre encore plus haut pour ses concurrents.
Avec ce nouvel exploit, le nageur toulousain confirme que l’été magique de Paris 2024 n’était que le début d’une carrière promise aux plus grands sommets de la natation mondiale.